Montpellier inaugure son premier groupe scolaire autonome, propulsé par des énergies renouvelables !

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Par LocMontpellier

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Un groupe scolaire autonome en énergie grâce à un réseau de chaleur urbain et des panneaux photovoltaïques

Le groupe scolaire Bertie Albrecht-Garibaldi, situé dans le quartier Mas Drevon à Montpellier, est le premier établissement scolaire et bâtiment public de la ville à être autonome en énergie. Pour y parvenir, il a été raccordé au Réseau Montpelliérain Chaleur et Froid de la Cité Créative, qui fonctionne grâce à l’énergie bois, et une centrale photovoltaïque a été installée récemment. Cette initiative est un exemple pour la municipalité, qui souhaite continuer à promouvoir la sobriété énergétique.

Un réseau de chaleur et des panneaux photovoltaïques pour le groupe scolaire

Construit en 1972, le groupe scolaire Bertie Albrecht-Garibaldi s’est adapté aux enjeux de la sobriété énergétique. En septembre dernier, il a été raccordé au Réseau Montpelliérain Chaleur et Froid de la Cité Créative, qui est alimenté en bois et permet de réduire les émissions de CO2 de plus de 20 tonnes par an. Cette connexion a nécessité d’importants travaux sur l’avenue de Toulouse, mais elle profitera également à d’autres établissements scolaires et à une médiathèque de la ville. De plus, une centrale photovoltaïque a été installée sur la toiture de l’école maternelle, avec plus de 80 panneaux, ce qui permettra d’atteindre une autoconsommation à 100%. La production annuelle prévue est de 41 MWh, soit 105% des besoins en électricité du groupe scolaire. Une partie de cette énergie sera directement consommée par l’établissement, tandis que le reste sera distribué via le réseau ENEDIS vers d’autres bâtiments publics de la ville.

La volonté d’atteindre la souveraineté énergétique

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Cette initiative est saluée par Agnès Saurat, déléguée au patrimoine municipal et à la sobriété énergétique, qui voit dans cette école un exemple à suivre. La municipalité souhaite reproduire ce modèle dans toutes les nouvelles écoles construites et équiper trois établissements par an. Michaël Delafosse, maire de Montpellier, considère cette école comme emblématique des actions menées pour maîtriser les coûts de fonctionnement et contribuer à la souveraineté énergétique du pays. Il espère également que cette initiative incitera d’autres territoires à suivre cet exemple. Il rappelle également l’importance du cadastre solaire, qui permet à chacun de connaître le potentiel solaire de sa toiture, ainsi que la possibilité pour les copropriétés de se raccorder à un réseau de chaleur urbain pour réduire leur facture énergétique.

Des économies d’énergie et une production solaire accrues

La municipalité de Montpellier vise des économies d’énergie importantes et souhaite accélérer le déploiement du photovoltaïque. Elle prévoit d’installer de nombreux panneaux solaires sur les bâtiments publics de la ville. Avec un patrimoine de près d’un million de mètres carrés, la collectivité souhaite multiplier par quatre la production d’énergie solaire d’ici 2026 et alimenter plus de 60% des logements via des réseaux de chaleur renouvelable.

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