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Une mobilisation de la fonction publique
Ce mardi 19 mars, plus de 1 000 personnes ont répondu à l’appel de l’intersyndical (CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, SFU, Solidaires, Unsa) pour cette journée de mobilisation de la fonction publique. Selon la Préfecture de l’Hérault, ils étaient 600.
Une forte représentation du secteur de l’éducation
Dans le cortège à Montpellier, le secteur de l’éducation était le plus représenté parmi les agents de la fonction publique d’État, territorial et hospitalière. Les assistances sociales scolaires, avec leurs masques blancs, ont dénoncé leur invisibilité aux yeux du Premier ministre Gabriel Attal. Le cortège a également été renforcé par des syndicats étudiants, tels que le SCUM, venus apporter leur solidarité.
La revendication principale : la revalorisation des salaires
Les revendications de cette mobilisation vont au-delà de l’amélioration des conditions de travail, de la reconnaissance et de l’égalité femme/homme, ou encore de l’accès à des formations. Ce qui est surtout réclamé, c’est une revalorisation des salaires. Avec 5,7 millions d’agents, dont 10% gagnent moins de 1 508€ nets par mois, et une forte inflation qui a réduit leur pouvoir d’achat, les syndicats craignent une année blanche en augmentation du point d’indice des fonctionnaires, ce qui entraînerait davantage de précarité parmi les agents.
Le gouvernement appelé à l’écoute
Les manifestants expriment leur sentiment de ne jamais être écoutés par le gouvernement. Ils estiment que leurs demandes ne sont pas prises en compte, malgré leur passion et leur engagement dans le service public. Certains pensent que le gouvernement pourrait être plus attentif à leurs revendications en raison des Jeux Olympiques qui se dérouleront cet été et de la volonté de ne pas paraître ridicule aux yeux du monde entier.
Le soutien de ceux qui ne peuvent pas être présents
Malgré le nombre de manifestants, certains soulignent que tout le monde ne peut pas se mettre en grève. Cependant, de nombreuses personnes les soutiennent dans leur démarche. Les infirmiers, par exemple, rappellent leur mission de service public et leur volonté de l’assurer dans de bonnes conditions, car cela concerne l’intérêt de tous.