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Les infirmiers libéraux en colère manifestent à Montpellier
Le 19 mars, les infirmiers libéraux ont exprimé leur ras-le-bol devant la CPAM de Montpellier. En réponse à l’appel national à la grève lancé par le collectif « Infirmiers libéraux en colère », une soixantaine de professionnels du soin se sont réunis avec des pancartes et des banderoles.
Certains manifestants, comme Nathalie Padilla, participaient à leur première grève. Elle a parcouru 100 kilomètres depuis le Gard pour exprimer son épuisement. Jean-Luc, infirmier libéral depuis 1992, souligne la difficulté d’exercer son droit de grève dans leur profession, mais a décidé de participer pendant son jour de repos.
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Une profession en difficulté
La faible participation à la manifestation reflète l’engagement des infirmiers pour leur métier. Jean-Luc, âgé de 55 ans, n’a pas de revendication salariale mais s’inquiète pour son métier. Il travaille environ 11 heures par jour et estime que de nombreux actes sont dévalorisés. Il souhaite exercer sa profession de manière plus paisible, sans surcharger sa charge de travail.
Laëtitia Cilec, représentante du collectif « Infirmiers libéraux en colère », demande une reconnaissance de la pénibilité de leur travail. Elle souligne que les infirmiers sont constamment mobilisés, 365 jours par an, de jour comme de nuit. Elle déplore que leur espérance de vie soit estimée à 7 ans de moins que les femmes exerçant d’autres professions.
Des revendications entendues
Malgré la bonne humeur et les plaisanteries, les infirmiers ont exprimé leurs revendications à travers des chants. Laëtitia est fière que tout le monde se sente concerné par leur mouvement. Elle estime que les 30 points de rassemblements organisés en France ce jour-là ont permis d’attirer l’attention sur leur cause. Toutefois, elle attend des actions concrètes de la part du Ministère de la Santé.
Prochaine mobilisation à Paris
Plus de 500 personnes sont attendues à Paris le 4 avril pour une manifestation plus importante. Laëtitia Cilec sera présente et affirme que le collectif continuera à se battre jusqu’au bout.